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Fête de la francophonie 2012 フランコフォニーの日
Samedi dernier, le 21 avril, l’AF Sapporo a fêté la Francophonie. Le thème de cette année: le français est une chance! Voici la soirée en images:
4月21日(土)札幌アリアンス・フランセーズではフランコフォニーの日を開催しました。今年のテーマは「フランス語は一つのチャンスである」です。
Beaucoup de francophiles sont venus participer. Merci à tous!
来てくれた皆さん、ありがとうございました!
Toute l’équipe de l’AF Sapporo a mis la main à la pâte pour le repas. Au menu: crêpes, gaufres, gâteaux, tartes et taboulé!
札幌アリアンス・フランセーズのスタッフ全員が料理をしました。クレープやワッフルやケーキやタブレを食べました!
Nous avons également eu le plaisir d’accueillir de nombreux Francophones.
フランス語圏の人たちも大勢来てくれました。ありがとうございました!
La soirée a notamment été ponctuée d’un Pictionary géant (en français!).
たくさんの人がピクショナリーというゲームに参加しました。
Nous avons également présenté la vidéo de nos étudiants répondant à la question: “Pourquoi le français est-il une chance?”. Merci à Cédric pour la réalisation!
最後に生徒の皆さんにご協力いただいたインタビュー、「なぜフランス語は一つのチャンスなのか?」の映像を皆で楽しみました。セドリック先生ありがとう!
Au final, une soirée bien réussie. Nous espérons vous revoir tous bientôt à l’AF Sapporo!
楽しいフランコフォニーの日でしたね!またアリアンスで会いましょう!
連続小説: Possession Chapitre 3
Les étudiantes de l’atelier de littérature sont fières de vous présenter leur feuilleton. Découvrez toutes les deux semaines l’un des 5 chapitres qui composent Possession!
文学講座の生徒達が連続小説を完成しました。二週間に一度、一章ずつアップします。お楽しみに!タイトルは「Possession」です!
Possession
Chapitre 3 par Yukari
Dans l’après-midi, l’air fraîchissait graduellement tandis que le soleil se couchait petit à petit. De temps en temps, le vent soufflait entre les murs de la maison, c’était un jour particlièrement tranquille. La maison se trouvait au centre de Tokyo, près du quartier de Koukyo où l’Empereur habitait et qui s’appelait Edo-jou pendant le période des Tokugawa.
Le bâtiment était ancien, construit, peut-être, dans la première partie du 20e siècle et mêlant le style européen et japonais. Sur la façade, le portail était de style japonais et constitué d’une grille en bois coulissante. La porte s’ouvrait sur un chemin étroit composé de grandes pierres plates. De chaque côté, de petits jardins suivaient le tracé du chemin jusque derrière la maison. En arrivant à la porte de la grande entrée de la maison, une seconde porte coulissante en bois donnait sur le genkan où l’on ôtait ses chaussures. À droite, il y avait un placard à chaussures sur lequel étaient posées des fleurs dans un vase surmonté d’une estampe ukiyoe. En face de la grande entrée, on voyait un couloir poli. Sur la gauche, il y avait deux pièces, le salon et la chambre d’ami, qui étaient de style européen. Dans le salon, il y avait un grand rayon de bibliothèque avec beaucoup de livres à gauche, et des fauteuils au milieu de la pièce, avec en face deux fenêtres avec des rideaux en dentelle. Juste à côté se trouvait la chambre où Hélène s’était bien installée.
Elle avait posé une photo de ses parents à la tête du lit, près de l’ours en peluche que sa mère lui avait donné pour son anniversaire, l’année derrière. C’était le dernier cadeau de sa mère. En longeant le couloir à droite, il y avait la salle de séjour où se trouvaient une table basse et un canapé, un buffet contre le mur. À côte du séjour, il y avait une cuisine et une salle à manger. Au fond, un escalier montait à l’étage où il y avait trois chambres pour la famille. Entre la cuisine et la chambre d’Hélène, on voyait la cour qui menait au jardin.
Les enfants, Isabelle et Nicolas, aimaient y passer le temps avec Hélène. Ce jour-là, comme à leur habitude, les enfants jouaient dans la cour en courant partout. Hélène était assise sur l’herbe, lisant un livre. Isabelle s’amusait à se pendre par les mains à un arbre avant de sauter à terre, puis de recommencer. Nicolas cherchait les insectes qui habitaient dans les arbres ou dans la terre. De temps en temps, il apportait un gros ver de terre à Isabelle tout fier de sa chasse. Elle criait :
― Arrête! Ne t’approche pas de moi!
Il riait aux éclats et retournait à la chasse. Soudain, il cria :
―Hélène! Isabelle! Venez! Tout de suite! J’ai découvert une chose bizarre!
Elles vinrent à lui jusqu’au coin de la cour à côté de la cuisine où était l’ombre du grand arbre.
― Qu’est-ce que c’est que ce truc ? leur demanda Nicolas.
― Je ne sais pas … murmura Isabelle.
Hélène leur expliqua que c’était un ancien puits japonais qui avait été caché minutieusement.
― N’ôte pas le couvercle, car c’est dangereux, tu risques d’y tomber. Je vais parler à Lisa de ce puits.
Disant cela, elle entra dans la maison pour exposer la situation. Nicolas, tout à la joie de sa découverte, voulut regarder l’intérieur du puits. Malgré ce qu’Hélène lui avait dit, il enleva le couvercle, ramassa des petites pierres et commença à les jeter dans le puits.
― Super ! Super ! Quand je jette une pierre, je n’entends pas le bruit de l’eau. C’est profond ! cria-t-il
― C’est fou ! Il n’y a pas d’eau maintenant. C’est vieux… très vieux… c’est la maison du fantôme maintenant ! Tu as déjà jeté beaucoup de pierres, donc le fantôme sera en colère contre toi ! Je ne sais pas… dit-elle en courant à la maison.
Resté seul , Nicolas avait peur … Il grogna :
― Je vais rentrer chez moi…
Pendant ce temps Hélène était en train de chercher Lisa dans la maison. Brusquement, elle entendit les voix de François et Lisa qui se querellaient au premier étage. Hélène hésita à les interrompre. Lisa lui avait demandé quand est-ce qu’il partirait à Osaka en mission, et il avait répondu brutalement :
― Pourquoi est-ce que tu te mêles de mes affaires continuellement ?
D’ habitude, il parlait calmement et il était tolérant, mais aujourd’hui il était bizarre. Tout à coup, Hélène entendit un grand bruit de bris de glace. Etonnée, elle se dépêcha de monter l’escalier à l’étage et cria :
― François! Lisa! Qu’est-ce qui s’est passé?
― Non,non… ce n’est rien. Ne vous inquiétez pas ! Je vais faire la cuisine en-dessous, venez avec moi, lui dit-elle.
Isabelle et Nicolas, qui s’étaient approchés près d’Hélène, se tenaient là, debout, l’air étonné. Hélène regarda François qui n’avait pas du tout l’air ordinaire, ses yeux étaient sombres et son visage était pâle de colère. Hélène sentit que quelque chose n’allait pas, mais cela était vague. Au dîner, il n’apparut pas.
Le lendemain matin, c’était lundi. Lisa préparait le petit déjeuner pour eux, quand les enfants vinrent à la salle à manger. François n’y était pas encore. Tous les matins, il y venait le premier, s’asseyait à la table en lisant le journal et parlait avec sa femme qui faisait la cuisine. Quand les enfants venaient et le saluaient « Bonjour ! », il répondait un « Bonjour ! » sonore. Nicolas demanda à sa mère s’il était malade.
― Il a un rhume, de la fièvre… il sera absent du bureau… répondit Lisa.
Hélène l’interrompit :
― Vite ! vite ! Mangeons, nous n’avons pas le temps !
Elle sentait qu’il s’était empêtré dans une mauvaise affaire, et elle décida d’aider Lisa à guérir François.
Néanmoins, elle avait dû aller à l’école avec les enfants. Elle n’avait finalement pas réussi à se concentrer sur ses cours et elle s’était hâtée de rentrer à la maison. En ouvrant la porte, elle eut une impression bizarre. Dans la salle à manger, François et Lisa étaient assis avec, gisant à leurs pieds, toute la vaisselle, brisée.
― Où est le plat ? Où est le plat ? criait François.
― Quel plat? Pourquoi le cherches-tu ? Je ne comprends pas ce que tu dis ! Je vais m’évanouir… Je ne sais que faire… bredouillait Lisa.
― Calmez-vous, s’il vous plaît. Vous avez failli mettre les pieds sur la vaisselle brisée. Attention! Vous allez vous blesser. Lisa, pourquoi n’allez-vous pas dans votre chambre ? Je vais faire le ménage ici, dit Hélène.
Heureusement, Isabelle et Nicolas n’étaient pas encore chez eux. Hélène et Lisa portèrent François à l’étage en le soutenant des deux côtés. De temps en temps, il murmurait. Dans la chambre, elles le calmèrent puis il s’endormit. Rassurées, elles le laissèrent.
Après le ménage, Lisa prit le thé avec Hélène, elle la remercia et lui parla de François :
― Il est bizarre… cependant il n’y avait pas de problèmes spéciaux. Il est allé au bureau, il a rencontré ses amis et a bu du vin avec eux, il est allé jouer au golf avec ses supérieurs dimanche dernier. Qu’est-ce qui lui est arrivé? Il est toujours gentil et calme, sans colère. Je m’inquiète pour lui… Je ne comprends rien. En tout cas, je l’emmènerai à l’hôpital demain.
― Oui, mais je ne pense pas qu’il soit malade, je sens plutôt quelque chose dans son âme. Je suis désolée, ce que je vais vous dire va vous sembler bizarre, mais en fait, mon arrière-grand-mère était une sorcière, donc j’ai un pouvoir comme elle. J’ai vaguement senti une présence quand je suis arrivée chez vous, d’ailleurs, ça ne me permet pas d’expliquer quoi que ce soit. Je vous ai tout dit maintenant, donc je vous aiderai : je veux le sauver.
― Merci, merci beaucoup. Je ne crois pas que tu sois une sorcière, c’est comme une histoire pour les enfants, mais ça me fait beaucoup plaisir, c’est un grand soutien. Aide-moi à protéger ma famille s’il te plaît.
― Bien sûr, je t’aiderai à protéger ta famille! Pour le moment, le plat est un point de mystère. Si tu aperçois quelque chose, dis-le-moi.
Au dîner, encore une fois François ne se montra pas dans la salle à manger, et les enfants s’inquiétaient, sentant bien que quelque chose n’allait pas. Néanmoins ils avaient passé une journée normale, ce qui permettait à Lisa de tenir le coup. Elle avait en effet de plus en plus peur de François qui agissait bizarrement devant eux. Après le dîner, ils se lavèrent, firent leurs devoirs et se mirent au lit. Rien ne se passa de particulier. Lisa était morte de fatigue, épuisée intellectuellement, elle alla donc aussi dans sa chambre.
― Bonsoir, Hélène.
― Bonsoir, tu te mets à ton aise, lui répondit Hélène.
Lisa entra dans sa chambre, François dormait sur son lit en ronflant. Elle regarda son visage calme, se sentit rassurée, puis alla se coucher aussi. Bien que fatiguée, elle eut du mal à trouver le sommeil. Petit à petit, elle s’assoupit et dormit profondément. Tout à coup, elle se réveilla et sentit que François n’était plus là. Son lit était vide. Il était minuit. Elle fut étonnée et sortit de son lit pour chercher son mari en faisant attention de ne pas réveiller les enfants. En même temps, Hélène, qui avait entendu le bruit de pas de François et qui était sortie de sa chambre découvrit Lisa.
― François est sorti. Je vais le chercher ! lui dit Lisa.
― Je viens avec toi, je ne peux pas dormir et j’ai entendu du bruit quand il a descendu l’escalier et ouvert la porte de dehors. Allons-y ! répondit Hélène.
Elles le cherchèrent dehors, il semblait qu’il n’avait pas ouvert le portail, mais elles l’ouvrirent et sortirent pour le chercher dans les rues autour la maison. Elles ne le virent pas. Elles décidèrent de le chercher dans le jardin, puis dans la cour, et le découvrirent à côté du puits. François était débout. Il semblait hagard. Il s’était mis devant le puits et murmurait :
― Harima.. Harima… Le puits…
― François ! François ! Rentre à la maison, tu vas avoir froid et c’est minuit !
Lisa réussit à le persuader. Mais il n’était pas ordinaire, il semblait une tout autre personne. Elle prit son bras pour l’emmener, mais tout au contraire il la renversa à terre. Soudain, Hélène comprit. Les mots qu’il avait dit : “Harima”, ”le plat” et “le puits” étaient les clés du mystère de son changement.
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Le blog de Yousuke (épisode 10)
Yousuke est cuisinier. Ancien étudiant à l’Alliance Française de Sapporo, il vit maintenant en France. Régulièrement, découvrez et partagez ses sentiments et ses impressions.
Formation civique
J’ai suivi une journée de formation civique et sociale à l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration). Les thèmes étaient“l’organisation et le fonctionnement de l’Etat et ses institutions” et “les principes fondamentaux de la République française “.
Tout d’abord on a commencé par les villes, les départements et la géographie française. En histoire, on a fait surtout la Révolution française, la Première et la Seconde Guerre Mondiale et quelques personnages historiques. Par exemple Marie Curie et Pasteur.
On a ensuite étudié les symboles de la France: on a fait la Marseillaise, le drapeau national tricolore qui représente l’union des couleurs de la ville de Paris et du blanc de la maison royale de France, le 14
juillet et Marianne, qui est une femme imaginaire portant le bonnet phrygien. Elle orne les mairies, et son visage est représenté sur les timbres-poste et les faces françaises des centimes d’euros.
Ensuite, le pouvoir politique d’aujourd’hui, la justice, l’Union européenne (EU) et le moyen d’obtention de la nationalité française, etc.
Ce jour-là , on a mis le plus de temps pour les principes, c’est-à-dire la Liberté, l’Égalité, la Fraternité et la Laïcité. Pour la Liberté , on a surtout fait la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et un peu la Cinquième République.
“Ma liberté a un droit à la liberté aussi loin que je ne blesse pas la liberté des autres”, etc.
Puis l’Égalité. Ici on a surtout parlé de l’égalité entre les hommes et les femmes, le travail, l’engagement, le mariage, ainsi que les droits fondamentaux de l’homme.
Pour la Fraternité on nous a expliqué l’obligation de payer ses impôts. Concrètement l’impôt sur la consommation représente 5% du prix d’un aliment , 19.5% du prix des choses qui ne sont pas des aliments, 7% du prix des services.
Et la Laïcité, ça c’était intéressant . On nous a parlé de l’Édit de Nantes de 1598 et de la laïcité d’aujourd’hui . “La France garantit l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte tous les credos.” C’est pour ne pas être exclusif , c’est pour la cohabitation pacifique des religions. Cependant, c’est vrai qu’il y a un problème et je dois faire attention en l’abordant ici. Sur la place publique, la loi interdit de porter un symbole religieux trop voyant. Par exemple le chapeau du judaïsme, le foulard de la femme musulmane, etc. Les personnes qui portent ces symboles religieux le font pour respecter leur religion. En portant le foulard une femme musulmane observe la loi de l’Islam. Mais si elle se trouve dans n’importe quel lieu public, elle violera une loi ou l’autre. Ce problème de société est un peu compliqué mais aujourd’hui , ils sont en train d’essayer de le comprendre.
La conférencière a expliqué tout ceci aux femmes musulmanes portant le foulard qui étaient présentes. Et elle a ajouté un mot: “Ici, je ne vous force pas”.
Mon interprète m’a dit qu’il y a des personnes qui n’ont pas la même façon de penser à cause des différences de rite, de caractère national et d’autres circonstances compliquées. C’est pour ça qu’on fait
ce cours pour eux et pour le société française.
J’ai senti fortement que le monde que je ne connaissais pas était vraiment grand.
Yousuke
0連続小説: Possession Chapitre 2
Les étudiantes de l’atelier de littérature sont fières de vous présenter leur feuilleton. Découvrez toutes les deux semaines l’un des 5 chapitres qui composent Possession!
文学講座の生徒達が連続小説を完成しました。二週間に一度、一章ずつアップします。お楽しみに!タイトルは「Possession」です!
Possession
Chapitre 2 par Fujiko
A son arrivée à Narita, l’aéroport international de Tôkyô, François se sentait bien. Son coeur débordait de vitalité. Après une rapide visite à la succursale du Figaro à Tôkyô, il se rendit chez lui. Il avait voulu une maison confortable et pratique, aussi bien au niveau des transports que pour faire les courses. Vivre dans un bon environnement était important pour sa famille. François aimait beaucoup le Japon, et son rêve était de vivre dans une maison de style japonais, avec un grand jardin.
L’agence immobilière lui avait trouvé ce qu’il cherchait. C’était une vieille maison dont le loyer était assez cher, mais dans ce quartier, c’était la règle.
― C’est un quartier très animé, avait expliqué l’agent immobilier, mais ici c’est tranquille. Il y a beaucoup de commerces, l’école internationale, et c’est près de la station de métro.
La maison était située dans le quartier de Bancho, non loin du palais impérial, le château Edo. Nombreux étaient les intellectuels qui avaient vécu lors de l’époque Meiji, à la fin du XIXe siècle. C’était distingué et civilisé.
La maison était de style japonais, mais le jardin, au fond duquel s’ouvrait un vieux puits, avait été laissé à l’abandon.
Le soir, François envoya un courriel à sa femme.
A l’occasion, François ne manquait pas de faire le tour des vieilles ruelles de son quartier, parsemées de vieilles boutiques remplies d’objets anciens au charme désuet. Il adorait la culture japonaise, et tout particulièrement les porcelaines et les faïences japonaises, les kamamoto, et arpentait les marchés aux puces à la recherche d’une belle pièce.
Il s’intéressait également à l’ukiyo-e de l’époque Edo, ces estampes en couleurs qui dépeignaient la vie quotidienne du peuple, des portraits d’acteurs de kabuki, des courtisanes ou bien encore des paysages. Il trouvait cela très beau et allait souvent au musée les admirer.
Lisa et les enfants vinrent s‘installer à leur tour et prirent peu à peu leurs marques dans ce nouvel environnement. Chaque jour, Lisa accompagnait Nicolas et Isabelle à l’école internationale et revenait les chercher une fois les cours terminés. Pendant la journée, elle se promenait autour de chez elle, une fois le ménage fait.
Un jour, elle trouva une boutique de fleuriste et en devint une cliente régulière, sympathisant avec la fleuriste. Pour Lisa, c’était agréable.
Son fils Nicolas était espiègle, polisson, curieux de tout et débordant d’énergie. Sa fille, Isabelle était gaie, vivante et active. Ils couraient çà et là dans le jardin.
La famille de François se plaisait de plus en plus dans cette nouvelle maison, mais François de moins en moins.
Un jour, François reçut un courrier de Lucien, l’un de ses amis qui habitait à Reims avec sa famille. Sa femme, Sayuri, une Japonaise, venait de mourir et et il vivait maintenant seul avec sa fille, qui se prénommait Hélène.
Hélène était une jeune fille de 16 ans au visage encore poupin, brillant de santé. Ses cheveux, longs et ondulés, étaient bruns. Quand elle faisait du sport, elle les mettait en queue de cheval. Son nez était droit, bien qu’un peu en trompette. Ses yeux étaient marrons et bridés. Elle avait une petite bouche avec un léger bec de lièvre. Son menton était pointu, avec une fossette. Elle aimait porter des boucles d’oreille. Elle était en pleine jeunesse, intelligente, honnête et modeste, mais dynamique.
Elle s’intéressait au Japon car c’était le pays de sa mère, et celle-ci lui avait longtemps raconté des histoires lorsqu’elle était petite, lui parlant de ce pays et de sa culture, lui racontant de vieilles histoires. Elle n’avait jamais eu l’occasion de s’y rendre et le regrettait.
Hélène possédait une particularité que ne possédaient pas les autres filles de son âge : elle était la descendante d’une sorcière ! En effet, de par sa grand-mère, du sang de sorcière coulait dans ses veines et elle avait un don de double vue.
Néanmoins Hélène était plongée dans la tristesse depuis la mort de sa mère et la fréquence de ses intuitions avait augmenté. Lucien s’inquiétait pour sa fille, il souhaitait donc que François la prenne sous sa garde. Dans son courrier Lucien demandait à François d’accepter qu’Hélène vienne en pension chez lui, au Japon. François accepta de bon coeur.
Début mars 2011 Hélène arriva à Tokyo. François et Lisa vinrent la chercher à l’aéroport.
Hélène était contente de les revoir. Durant tout son séjour François et Lisa s’efforcèrent d’apaiser sa tristesse. Hélène était très sensible à leur gentillesse.
Quand Hélène pénétra dans leur demeure pour la première fois, elle eut un frisson:
― Qu’est-ce que c’était que ça ? murmura-t-elle.
Plus tard Hélène alla voir sa grand-mère, nommée Sakura. Elle était douce, affectueuse et gentille. Hélène se sentit tout de suite très proche d’elle. Sakura parla de l’enfance de Sayuri, faisant appel à ses souvenirs. Malgré tout, évoquer sa mère fit de la peine à Hélène.
Sa grand-mère commença à lui parler de l’âme de Harima et de Kiku. Pourquoi ? C’était une histoire de fantômes. C’était terrible, mais c’était une vieille histoire intéressante.
Hélène fut heureuse du temps passé avec sa grand-mère.Quand elle rentra chez François elle eut une drôle d’impression:
― Il y a quelque chose dans l’air, pensa-t-elle.
Elle fit des recherches afin de trouver des détails sur l’histoire de Harima et Kiku parce qu’elle s’y intéressait.
Chaque jour, une fois rentrée chez François, Hélène jouait avec Nicolas et Isabelle dans le jardin. Ses impressions étaient alors très fortes. Un sentiment d’oppression grandissait en elle jour après jour. François avait l’air de plus en plus fatigué et son visage ainsi que sa personnalité se durcissaient et s’assombrissaient. Hélène se faisait du souci pour François et Lisa:
― Si seulement je pouvais les aider ! pensait-elle.
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Campus France recruteフランス政府留学局スタッフ募集
Connaissez-vous CampusFrance? C’est l’agence de promotion des établissements français d’enseignement supérieur! Ses principales missions sont : informer et assurer la diffusion de l’information sur l’offre de formation en France. A l’occasion de l’ouverture d’une antenne d’information et d’orientation pour le Kansai, Campus France recrute un agent. Qui sait? C’est peut-être vous!
皆さん、フランス政府留学局(CampusFrance)って知っていますか。フランス政府留学局は、フランス外務省、国民教育・研究省の傘下において、高等教育および研究機関のレベルにおける国際交流の発展に貢献するために創設された公式機関です。フランス政府留学局は関西地区で働いてくれる人を募集しています。あなたも応募してみては?
Téléchargez la fiche de poste en PDF ダウンロードのボタンをクリックをしてください!
ICI ダウンロード
http://www.japon.campusfrance.org/ja
0「フランスの魅力を語る小さな講演会」vol.4 Petite rencontre avec Riki Katou
Le samedi 24 mars s’est tenue la quatrième édition de notre Petite rencontre. En compagnie de Mme Sasaki Yoko, l’Alliance Française de Sapporo a eu le grand plaisir d’accueillir M. Riki Katou, éditorialiste économique du Hokkaido Shinbun et ancien correspondant à Paris. Après avoir raconté son arrivée en France et son amour de la philosophie, M. Riki Katou a évoqué l’actualité française en s’appuyant sur une sélection d’articles de presse. Des sujets tels que les futures élections présidentielles ou le nucléaire en France ont ainsi été abordés dans une ambiance détendue et conviviale. L’Alliance Française de Sapporo tient à remercier M. Riki Katou ainsi que toutes les personnes qui nous ont fait l’honneur de venir l’écouter!
3月24日(土)、札幌アリアンス・フランセーズで「フランスの魅力を語る小さな講演会vol.4」がありました!加藤利器(北海道新聞元パリ特派員)が、佐々木葉子さんの質問に答えながら、彼自身の履歴について語りました。また新聞記事を交えて、フランス大統領選挙やフランスの原発状況について説明してくれました。面白くてとても楽しかったです。来てくれた皆さん、ありがとうございました!
0連続小説: Possession Chapitre1
Les étudiantes de l’atelier de littérature sont fières de vous présenter leur feuilleton. Découvrez toutes les deux semaines l’un des 5 chapitres qui composent Possession!
文学講座の生徒達が連続小説を完成しました。二週間に一度、一章ずつアップします。お楽しみに!タイトルは「Possession」です!
Possession
Chapitre 1 par Akiko
Les vacances d’été en Provence avaient été de courte durée, et cependant quel merveilleux souvenir laisserait le tapis de lavande, cela sentait si bon ! Bien que l’on ne soit qu’à la mi-août François était rentré chez lui avec sa famille. En effet, son changement de poste avait déjà été décidé et il devrait se rendre à Tôkyô en septembre.
Parisien et journaliste, François travaillait au Figaro à Paris. A 37 ans, son corps était élancé et son teint frais et rose le faisait presque ressembler à un adolescent. Il s’intéressait à la culture japonaise, en particulier aux porcelaines japonaises et aux ukiyo-e, ces images du monde flottant, estampes de l’époque Edo.
Il s’était marié à 28 ans avec Lisa, une camarade de l’université devenue pédopsychiatre. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus, son intelligence et son élégance faisait d’elle une très belle femme, malgré sa taille, qu’elle trouvait trop petite. Ils avaient eu ensemble deux enfants : Nicolas, 8 ans, et Isabelle, 6 ans. François était un homme comblé.
Lisa avait accueilli froidement la nouvelle de leur déménagement à Tôkyô, elle n’avait pas envie de quitter Paris, mais ne voulant pas priver Nicolas et Isabelle de leur père, elle avait décidé d’aller au Japon. Après bien des hésitations, elle s’était dit que ce serait une nouvelle vie pour eux, l’occasion pour les enfants de découvrir un nouvel univers. François et Lisa s’étaient mis d’accord : il partirait d’abord seul puis elle le rejoindrait avec les enfants une fois qu’il aurait trouvé une maison à Tôkyô.
Fin août, un dimanche, c’était leur neuvième anniversaire de mariage. Dans la matinée François et Lisa s’étaient promenés dans le jardin du Luxembourg, près de chez eux, avec leurs enfants. Nicolas et Isabelle, au comble de la joie, avaient couru çà et là dans le parc. Le soir, le couple avait dîné en tête-à-tête au restaurant et avaient bu du champagne pour fêter l’événement. Sans le savoir, ils vivaient là leurs derniers instants de bonheur.
Le mois de septembre marquait le début de la rentrée scolaire en France. L’automne arrivait à Paris, mais à Tôkyô ce n’était pas une saison triste. Le ciel était bleu et il ne faisait pas encore froid. François était parti de chez lui pour aller à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en taxi. Le cœur serré, il regardait défiler le spectacle familier de Paris.
― Je te quitte pendant quelques temps, songea-t-il. Adieu, Paris !
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Exposition Okamoto & Yamashita 「岡本いつか・山下絵里香~二人展~」
Du 13 au 25 mars venez découvrir l’exposition d’Itsuka Okamoto et Erika Yamashita, jeunes diplômées de l’Université Otani. Les enfants adorent!
3月13日(火)から25日(日)まで、札幌大谷短期大学の研究課程を修了したばかりの岡本いつかさんと山下絵里香さんが札幌アリアンス・フランセーズで二人展を開催しています。子供達が大好きそうな作品です!
0Journée internationale de la Francophonie
Chers amis,
Savez-vous que le 20 mars prochain sera la journée internationale de la Francophonie? A cette occasion de nombreux événements seront organisés dans le monde! Le thème de cette année sera: “le français est une chance”.
Pour en savoir plus, visitez le site de la journée internationale de la Francophonie:
http://20mars.francophonie.org/
L’Alliance Française de Sapporo fêtera quant à elle la Francophonie, le 21 avril prochain. A cette occasion, nous souhaiterions vous interroger et vous filmer, vous qui aimez la France, afin de connaître votre réponse à la question suivante : pourquoi le français est-il une chance ? Nous diffuserons ensuite vos témoignages durant la fête! Plus d’informations à ce sujet dès la semaine prochaine!
En attendant vous pouvez également consulter le site de la Francophonie:
http://www.francophonie.org/
France-Japon: ensemble pour demainがんばろう日本!日本とフランス、共に明日に向かって
Depuis la catastrophe du 11 mars 2011, de nombreuses institutions et artistes francais se sont spontanément mobilisés pour témoigner leur soutien aux sinistrés du Tohoku. Certaines de ces actions ont été initiées, voire entièrement orchestrées, par l’Ambassade de France au Japon dans le cadre d’un programme ≪ France-Japon : ensemble pour demain ≫. Nous vous invitons à télécharger ce document afin de les découvrir.
Télécharger France-Japon: ensemble pour demain がんばろう日本!日本とフランス、共に明日に向かってen PDF: ダウンロードのボタンをクリックをしてください!
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